lundi 28 décembre 2009

Pennac : la série Malaussène


"Dans la famille Malaussène, je demande la mère... Pioche ! Éternelle amoureuse, celle-ci ne cesse en effet de s'éclipser en compagnie d'amants furtifs, avant de réapparaître, à la fin de chaque roman, invariablement enceinte. Résultat : c'est une tribu sans cesse en extension que doit élever son généreux fils aîné, Benjamin, bouc émissaire de profession. Ses demi-frères et ses demi-soeurs composent un tableau haut en couleur : il y a Thérèse, diseuse de bonne aventure, Jérémy, doué pour les sciences expérimentales, Le Petit, grand amateur d'histoires d'ogres, Clara et ses appareils photographiques, mais aussi Louna, Verdun, et tous ceux qui ne cessent, à mesure que les épisodes s'enchaînent, de grossir les rangs de cette famille turbulente. Il y a encore Julie, l'amante flamboyante et adorée, Julius, le chien épileptique, sans oublier tous les habitants du quartier de Belleville, à Paris. Ces personnages constituent le quotidien un rien original de Benjamin Malaussène, véritable héros de cette saga, emporté, à chaque volume, dans des aventures rocambolesques, au terme desquelles il apprend à se méfier des vieilles dames et des personnes âgées en général, de la célébrité et des images.
Daniel Pennac construit ici tout un monde, fondé sur l'absurde et la surprise : il n'hésite pas à jouer avec les codes littéraires, ceux du roman policier en particulier. Sa verve langagière est mise au service d'un style truculent, empli d'un humour et d'une fantaisie que reflètent les illustrations de Tardi (en couverture)."

Je possède le coffret qui contient toute la saga Malaussène, soit, par ordre chronologique : Au Bonheur des ogres (1985), La Fée Carabine (1987), La Petite Marchande de Prose (1989), Monsieur Malaussène (1995), Des chrétiens et des Maures (1996), et Aux Fruits de la passion (1999)... et j'ai adoré, spécialement le personnage de Benjamin Malaussène qui restera un des hommes de ma vie (même si je ne suis pas vraiment sa Julie).

Julie alias Zaid

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